La Sonangol, l’entreprise publique angolaise chargée de l’exploitation et de la production de pétrole et de gaz naturel et Total, société pétrolière et gazière française, ont paraphé plusieurs accords concernant les activités du groupe en Angola.
Selon un communiqué rendu public lundi 28 mai par la société française, il s’agit d’un contrat de service à risques relatif au permis d’exploration du bloc 48 en offshore profond, avec Total opérateur. Les deux sociétés sont associées à 50/50 pour mener l’exploration sur le bloc 48 dans les eaux ultra profondes offshore d’Angola avec une première phase de deux ans qui comprendra le forage d’un puits.
Le communiqué indique, par ailleurs, qu’un protocole d’accord permettra d’assurer le financement de 50 nouvelles bourses d’études supérieures en France pour des jeunes étudiants angolais d’ici fin 2019.
La signature des accords a eu lieu entre le président angolais João Lourenço, Patrick Pouyanné, PDG de Total et Carlos Saturnino, le président du conseil d’administration de Sonangol en marge de la visite officielle de João Lourenço en France.
Kaombo sur orbite
« Comme le démontrent les accords signés aujourd’hui, ainsi que le lancement du projet Zinia 2 que nous venons d’annoncer, Total, en tant que premier partenaire pétrolier de l’Angola, continuera de contribuer au développement des ressources pétrolières et gazières du pays », a fait savoir Patrick Pouyanné.
En outre, le groupe salue « les travaux réalisés conjointement par les autorités angolaises, Sonangol et l’industrie pour adapter le cadre fiscal et règlementaire. Ces évolutions sont essentielles pour permettre de relancer l’investissement dans ce secteur clé de l’économie angolaise et de mettre en œuvre de nouveaux projets, dont les futurs développements sur le bloc 17 », poursuit M. Pouyanné annonçant que « le démarrage du projet Kaombo à l’été 2018 constituera la prochaine étape de l’histoire de Total en Angola ».
Pour rappel, Total, présent en Angola depuis 1953, est le premier opérateur du pays. La production du groupe s’est établie à 229 000 barils équivalent pétrole par jour (bep/j) en 2017.