L’ex chef d’Etat sud-africain Jacob Zuma a une nouvelle fois comparu ce vendredi 8 juin devant la Haute cour de Durban. Le successeur de Mandela doit en effet répondre d’accusations de corruption portant sur un contrat d’armement de 2,5 milliards de dollars.
L’affaire en question concerne un contrat de vente d’armes remontant aux années 1990 conclu avec le groupe de défense français Thales à la fin des années 1990.
Pour cette seconde comparution, Zuma doit répondre de 16 chefs d’accusation pour fraude, racket, blanchiment d’argent en relation avec ce contrat pour lequel il est soupçonné d’avoir perçu des pots-de-vin. Des infractions supposées être commises alors qu’il était vice-président.
La prochaine audience est fixée au 27 juillet, afin de donner le temps à l’accusation et à la défense de préparer leurs dossiers.
Pour rappel, Jacob Zuma a été contraint à la démission en février après un long bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir). Il a été remplacé à la tête du pays par Cyril Ramaphosa.