Qui sera le vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA 2018 qui débute en Russie, le 14 juin? Goldman Sachs a utilisé le machine learning pour exécuter 200.000 modèles et simuler un million de variantes possibles du tournoi, dans le but de déterminer un vainqueur. Autant le dire, aucune équipe africaine ne devrait briller au delà
La société (qui avait déjà parié sur le Brésil lors de la précédente coupe du monde) a utilisé le machine learning pour exécuter 200.000 modèles, exploitant des données sur les équipes et les caractéristiques individuelles des joueurs, pour permettre d’établir des pronostics spécifiques sur les scores des différents matchs. Goldman a donc simulé un million de variantes du tournoi, dans le but de calculer les probabilités d’avancement pour chaque équipe. Les modèles de la banque d’affaire semblent conservatrices, ne s’écartant guère des traditionnels vainqueurs de ce trophée.
« Nous nous sommes tournés vers des modèles de machine learning parce qu’ils peuvent passer au peigne fin un nombre important de variables exponentielles pour produire des pronostics plus fiables que les alternatives conventionnelles », a écrit un groupe de stratèges de l’équipe internationale de recherche de Goldman, dans une note réservée à ses clients.
Voici les principaux points à retenir des données de Goldman:
- Le Brésil devrait gagner sa sixième Coupe du Monde face à l’Allemagne en final, avec un score non-arrondi de 1,7 à 1,4 buts.
- Si la France a de bonnes chances de soulever la coupe, sa rencontre avec le Brésil en demi-finale ne lui permettra pas d’obtenir le titre.
- L’Angleterre pourrait arriver en quart de finale, où elle perdra contre l’Allemagne, d’après Goldman.
- L’Espagne et l’Argentine devraient afficher des performances en-dessous des attentes, perdant toutes deux les quarts de final.
- La Russie ne devrait pas sortir du lot lors de la phase de groupe, en dépit de sa position d’hôte du tournoi.
- Goldman voit l’Arabie saoudite comme l’équipe qui surprendra tout le monde et qui sortira de la phase de groupes, devant la nation-hôte.
Des résultats qui n’ont pas pris en compte le caractère imprévisible du football. La Coupe du Monde a souvent créé des surprises. Au regard de Goldman Sachs, les équipes africaines ne sortiront pas du lot. Et si c’était là que résiderait la grande surprise? heureusement que le football n’est pas une science exacte.