Le Baltic Dry Index (BDI) relève une tendance haussière sur les 20 premières routes mondiales de transport en vrac de matières sèches.
L’indice phare des courtiers d’affrètement maritimes, qui fournit des compilations moyennes de variations de fret sur les minerais, le charbon, les grains et les métaux, a fini vendredi à 1 156 points, contre 1 077 points une semaine auparavant.
Les autres catégories d’indices concluent aussi à une hausse du fret. Ainsi, le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires « Capesize », de plus de 150 000 tonnes, a terminé la semaine à 1 602 points contre 1 395 points une semaine auparavant.
Même tendance pour le Baltic Panamax Index (BPI), calculant les moyennes du fret navires Panamax pour quatre routes, pour les céréales, et qui a terminé en hausse vendredi à 1 192 points, contre 1 187 points une semaine auparavant.
Sur le front du pétrole, le Baltic Clean Tanker Index (produits pétroliers raffinés) et le Baltic Dirty Tanker Index (pétrole brut et de fioul lourd) ont terminé la semaine en hausse de 14 et 27 points par rapport à la précédente. La hausse est soutenue par la demande et le manque de navires à moyen terme.
Le cas de l’Afrique
Notons que si l’Afrique supporte les répercussions de la hausse du fret sur les grandes routes mondiales, elle reste toutefois victime de coûts relativement plus élevés et alourdis par les frais connexes de manutention et de formalités portuaires et, souvent, par les frais de congestions portuaires et les surestaries en découlant.
Ce qui fait que les indications de fret ne traduisent que partiellement les coûts logistiques d’un continent sans emprise réelle sur les fluctuations de fret (du fait de la faillite des armements africains ) et sur les tarifs pratiqués sur les terminaux portuaires souvent concédés à des groupes privés dans des conditions opaques.