Le groupe d’action pour la promotion de l’éducation et la formation de la femme et de la jeune fille (GAPEF) a organisé un séminaire sous le thème : «La femme médiatrice dans la reconstruction de la cohésion sociale en Afrique de l’Ouest et au Sahel», du 11 au 15 juin à l’Université Ouagadougou I Professeur Joseph Ki-Zerbo.
En effet, l’objectif de cinq jours de ce séminaire s’est organisés autour des thématiques que sont les défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest et au Sahel, la bonne gouvernance en matière de genre et sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Léandre Bassolé, président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale HCRUN, met l’accent sur «le rôle majeur que la femme peut jouer dans la résolution de ces enjeux sécuritaires, de rappeler les différents défis sécuritaires qui minent».
«Le projet de former les femmes médiatrices s’intéresse aux relations constructives d’implication des femmes pour un impact positif considérable sur l’efficacité des efforts promouvant la sécurité et le développement en général. L’insécurité grandissante n’épargne personne, aucun pays, aucun continent» a indiqué le docteur Justine Kielem, Présidente du GAPEF.
En outre, les travaux ont permis d’identifier les différentes causes de l’extrémisme violent à savoir l’émergence de groupes radicaux, les crises alimentaires, le chômage des jeunes, la pauvreté, entre moult fléaux.