Africa50, la plate-forme d’infrastructure panafricaccueillera sa troisième assemblée générale des actionnaires (GSM) à Nairobi, au Kenya, le 19 juillet à l’hôtel Villa Rosa Kempinski. Le président Uhuru Kenyatta ouvrira la réunion, qui se déroule pour la première fois en Afrique de l’Est. Henry Rotich, le secrétaire du Cabinet pour le Trésor national au Kenya, sera également présent.
Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement et Président du Conseil d’administration d’Africa50, prononcera un discours sur le rôle crucial joué par Africa50 pour combler le déficit de financement des infrastructures du continent, estimé à 108 milliards de dollars par an.
Le PDG d’Africa50, Alain Ebobisse, fournira des mises à jour opérationnelles et stratégiques sur les activités de levée de fonds et d’augmentation de capital, incluant un aperçu du portefeuille d’investissements en pleine croissance du fonds et annoncera de nouveaux pays actionnaires. Ebobisse présentera également les nouveaux membres de son équipe de haute direction qui est maintenant entièrement constituée.
Des ministres africains et d’autres hauts fonctionnaires représentant les pays actionnaires d’Africa50, ainsi que des chefs d’entreprise distingués du Kenya, de l’Afrique et d’ailleurs assisteront à la réunion. Les délégués examineront les activités d’Africa50 en 2017 et approuveront ses états financiers.
C’est un événement marquant « , a déclaré le PDG d’Africa50, Alain Ebobisse. « Plus que jamais, Africa50 est en mesure de remplir son mandat. En deux ans de fonctionnement, Africa50 a réuni des acteurs clés des secteurs public et privé de l’Afrique et de la communauté panafricaine de financement du développement au sens large. L’Assemblée générale des actionnaires sera l’occasion de rendre compte des progrès réalisés dans notre programme stratégique et de consolider davantage notre vision commune et notre engagement à accélérer le développement des infrastructures en Afrique. »
La base d’investisseurs d’Africa50 est actuellement composée de 25 pays africains, la Banque africaine de développement, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et Bank Al-Maghrib, avec un capital engagé de plus de 800 millions de dollars.