L’agence de notation Fitch Ratings a maintenu à « B », la note du risque souverain de l’Angola. Le pays reste ainsi dans la catégorie hautement spéculative.
Toutefois, dans son rapport publié le mardi 10 juillet, l’agence a révisé les perspectives de croissance économique de « négative » à « stable ». « Nous avons révisé les perspectives en fonction des améliorations de l’économie suite à l’introduction d’un nouveau régime de taux de change, d’un système à taux fixe à un système dans lequel les forces du marché déterminent le taux de change », explique-t-elle.
Selon les analystes de Fitch Ratings, le programme de réformes pour l’Angola comprend des ajustements monétaires, budgétaires et structurels qui devraient réduire les vulnérabilités externes et améliorer les finances publiques.
Par ailleurs, l’agence s’attend à ce que le pays enregistre une croissance économique de 2,3% cette année, et qui devrait passer à 2,5% en 2019. Le déficit budgétaire devrait tomber à 5,4% cette année, après avoir atteint 6,8% en 2017.
A noter que l’Angola a vu sa dette publique atteindre 66,6% du produit intérieur brut (PIB) à la fin de 2017, alors qu’elle était de 50,7% à la fin de 2015. Ce ratio pourrait atteindre, avant la fin de l’année, un pic de 67,5% avant de retomber en 2019, pour s’établir à 58,7% du PIB en 2020.