L’homme d’affaires Aliko Dangote a annoncé ce mardi 24 juillet avoir mobilisé plus de 4,5 milliards de dollars par le biais du financement par emprunt, sur un total de 14 milliards pour son projet de raffinerie de pétrole brut au Nigéria.
Avec un appui de 150 millions de dollars de la part de la filiale de la banque mondiale dédiée au secteur privé, le projet recevra l’apport de plusieurs banques qui se sont engagées à fournir 3,15 milliards de dollars. De plus, la Banque centrale du pays endossera des garanties pour environ 1,6 milliards de dollars en monnaie locale sur 10 ans, tandis que la Banque africaine de développement (BAD) fournira un prêt de 300 millions de dollars.
« Nous finirons par dépenser entre 12 et 14 milliards de dollars. Le financement proviendra des fonds propres, des prêts des banques commerciales, des agences de crédit à l’exportation et des banques de développement. J’espère que nous terminerons la construction mécanique d’ici l’an prochain et que les produits commenceront à sortir au cours du premier trimestre de 2020 », a déclaré Dangote.
Pour rappel, début juillet 2014, Dangote a signé une facilité de prêt de 650 millions de dollars avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour ledit projet au Nigeria. Selon les modalités de l’installation lues lors de la signature, le prêt de 7 ans serait assorti d’un moratoire de 5 ans.
Une fois opérationnelle, Dangote Refinery aidera le Nigéria à économiser cinq milliards de dollars sur l’importation de pétrole, et aidera également le pays avec environ 7,5 milliards de dollars d’économies sur l’importation. En dépit d’être un exportateur de pétrole brut, le Nigéria importe la majeure partie de son pétrole en raison d’un manque de capacité de raffinage domestique.