Le Ghana a entamé des négociations avec la Chine pour assurer le financement de ses infrastructures routières. Le president Nana Akufo-Addo l’a révélé mardi 24 juillet en marge d’une tournée à l’intérieur du pays.
Il s’agit d’une ligne de crédit de 2 milliards de dollars qu’il espère contracter auprès de l’empire du milieu en septembre prochain, à l’occasion de la visite de travail qu’il effectuera en marge du Forum de coopération sino-africain.
Les négociations de ce prêt qui servira à combler le déficit en infrastructures « sont à un stade avancé avec les autorités chinoises ».
L’enveloppe sera destinée à la construction du réseau routier afin d’accélérer la transformation structurelle de l’économie, de soutenir les activités économiques et soulager la population.
Selon le ministre des Finances, Ken Ofori-Attah, le gouvernement a décidé de recourir à de nouveaux modèles de financement pour combler le déficit en infrastructures du pays notamment les routes, ponts, barrages, logements, et infrastructures énergétiques dont le besoin est estimé à 30 milliards de dollars.
Il est à rappeler que le président Ghanéen a plusieurs fois annoncé son intention de tourner le dos aux assistances du Fonds Monetaire International (FMI), et de manière générale, à l’aide publique au développement.