Il est la quatrième personne à avoir perdu la vie sur le projet du barrage de la Renaissance. Simegnew Bekele, le directeur du projet, a été retrouvé mort dans sa voiture, jeudi 26 juillet à Addis Abeba.
Avec une capacité de 6 000 mégawatts, l’équivalent de six réacteurs nucléaires, ce projet sera, à son inauguration, le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.
Les discussions autour de ses travaux avaient généré beaucoup de tensions entre l’Éthiopie et le Soudan, et avec l’Égypte, qui, de son côté, craint que cette installation d’un coût de 4 milliards de dollars construite sur le Nil Bleu, n’affecte le niveau de l’eau sur son territoire, situé en aval. Notons que ce pays dépend à 90% du fleuve pour son approvisionnement en eau.
Avant sa mort, la nouvelle victime du projet « avait donné, la veille au soir, une interview à la BBC, interview dans laquelle il expliquait que les travaux du barrage avançaient conformément aux attentes », soulignent des medias locaux.
A noter qu’en mai dernier, le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie avaient conclu un accord prévoyant un comité scientifique chargé d’étudier l’impact du barrage dont les travaux de construction ont débuté en 2011.
Pour le moment, les circonstances de ce décès ne sont pas encore élucidées.