Les chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) ont adopté lundi 30 juillet, la déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans leurs espaces.
Il s’agit, en effet, du 8e point du communiqué final adopté au terme de ce sommet initié par le président togolais Faure Gnassingbé.
« Les chefs d’Etat et de gouvernement ont examiné la situation sécuritaire générale en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale et ont noté les risques créés par la montée des défis sécuritaires, notamment en ce qui concerne le terrorisme, les trafics d’armes, d’être humains et de drogue, le blanchiment d’argent et la cybercriminalité », selon le texte lu par le ministre Togolais des affaires étrangères, Robert Dussey.
Ainsi, ils ont souligné la nécessité d’une coopération plus renforcée et effective entre les deux communautés, « afin de mieux faire face, ensemble, aux défis sécuritaires », avant d’appeler leurs Etas respectifs, l’Union africaine et « l’ensemble de la communauté internationale à apporter leur soutien à la mise en œuvre des décisions adoptées».
Par ailleurs, les deux délégations se sont engagées à coopérer pour, dit-on, prévenir les conflits promouvoir la paix et la stabilité dans leurs régions « à travers notamment la mise en place et le renforcement, aux niveaux national et régional, de mécanismes d’alerte précoces et de réponse rapide aux crises ».
A noter que ces deux organisations ont décidé de se réunir tous les deux ans pour faire le point de la mise en œuvre des engagements de la Déclaration de Lomé.