Comme beaucoup de pays, le Maroc est concerné par les sanctions américaines contre l’Iran. Les banques, notamment, figurent au premier rang des institutions qui se trouvent impliquées dans le processus d’application de ces mesures.
En effet, le ministère marocain des affaires étrangères et de la coopération internationale a adressé une note au Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM), et y rappelle aux acteurs, « la nécessité de prendre des dispositions qui seront jugées utiles après l’entrée en vigueur le 7 août 2018 des sanctions américaines contre l’Iran ».
Il est mentionné dans ce document que « la première vague de ces sanctions inclura les transactions financières et les importations de matières premières, de tapis d’origine iranienne ainsi que des sanctions sur des achats dans le secteur automobile et l’aviation commerciale ».
Dans une deuxième phase, « dès le 4 novembre prochain, Washington étendra ces sanctions au secteur pétrolier et gazier, ainsi qu’à la Banque centrale iranienne et d’autres domaines financier et commercial (assurances, transport maritime, construction navale, services…) ».
Rappelons que ces sanctions imposées à Téhéran interviennent après le retrait unilatéral de Washington de l’accord historique sur le nucléaire iranien de 2015.