Le président Congolais, Denis Sassou Nguesso, a déclaré mardi 14 août qu’il espère « parvenir à un accord » avec le Fonds monétaire international (FMI). Lequel accord qui, a-t-il poursuivi, contribuera sensiblement à améliorer la situation des finances publiques du pays.
« Nous négocions avec le Fonds monétaire international dans la confiance et l’observation stricte des procédures », a-t-il rassuré, environ un an après que le pays a caché une partie de sa dette publique à l’institution quand il avait sollicité une aide. Et d’ajouter que le Congo « tient ses engagements autant que ses ressources le lui permettent ».
Selon Denis Sassou Nguesso qui s’exprimait dans son traditionnel message à la nation diffusé sur la chaine nationale à la veille du 58e anniversaire de l’indépendance, le Congo « est bien loin de la banqueroute ».
Ce discours qui se veut rassurant intervient quelques jours après un nouveau report de l’examen – dernièrement prévu pour le 3 août 2018 à l’agenda du conseil d’administration – de la situation économique du pays par le FMI à qui une lettre d’intention a été adressée.
« Depuis deux mois, le président s’est investi personnellement avec les grands financiers internationaux pour notre situation économique. Avec le Fonds monétaire international, le processus traine parce qu’il s’agit d’un programme délicat, concernant de gros sous. Nous devons le faire avec responsabilité », avait indiqué le premier ministre Clément Mouamba devant les députés.
La dernière mission du FMI dépêchée à Brazzaville en avril dernier avait demandé au gouvernement de négocier avec les créanciers (la dette publique ayant atteint les 110% du PIB), et d’«entreprendre des réformes audacieuses et immédiates dans le domaine de la gouvernance pour traduire en action la rupture avec les politiques et pratiques du passé proclamée par le gouvernement ».
Un processus qui devra aider le Congo à promouvoir, entre autre, l’activité économique en rétablissant la viabilité budgétaire.