L‘agence de réglementation des services publics du Rwanda confirme avoir été approchée par l’opérateur de transport américain pour démarrer ses activités dans le pays.
En dépit de difficultés (tensions fréquentes avec les corporations de taxis), de revers (départ fin février du Maroc) et d’une concurrence désormais bien établie (EasyTaxi, Little Cab, Africab…), Uber continue de déployer sa stratégie d’expansion en terre africaine.
Déjà bien implanté sur le continent (plus de 2 millions d’utilisateurs), le géant américain de la mise en relation des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) et de leurs clients, a ainsi exprimé son intérêt pour le démarrage prochain de ses activités au Rwanda.
L’information, non confirmée par l’opérateur californien, a été divulguée par le chef du département transport auprès de l’agence de réglementation des services publics du Rwanda (RURA), Emmanuel Asaba. « Ils [Uber] sont venus nous voir et nous leur avons donné la liste des conditions requises pour obtenir une licence […].
- Le processus lancé, « […] nous vérifierons que tout ce dont nous avons besoin est complet et nous pourrons alors leur accorder leur licence », a expliqué le responsable du régulateur rwandais, cité vendredi par notre confrère du New Times.
RURA précise cependant « qu’Uber n’est que l’un des nombreux prestataires de services de taxi qui les ont contactés pour leur demander des détails sur l’acquisition d’une licence d’exploitation ». Les autres sociétés de transport VTC dont les licences sont en cours d’étude auprès de RURA sont Jquicker, Panda et Little.
Seuls Yego Cab et Taxi Rwasont pour l’heure sont autorisés à opérer au pays des Mille Collines. En cas de validation par RURA, le Rwanda serait le quatrième pays est-africain où opère Uber, après le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.