En RDC, le gouvernement a adopté, mardi 2 octobre, un projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Fonds national de l’habitat (Fonhab), un établissement à caractère public, et un autre portant création d’une Agence de promotion immobilière (Acoprim).
Selon le ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Joseph Kokonyangi, l’adoption de ces textes s’explique notamment par la croissance démographique élevée dans le pays. Elle est estimée à 3,3% par an, et à 7% dans les grandes villes.
« Avec plus de 80 millions d’habitants et cette puissante croissance démographique, la RDC connait un réel déficit d’unités de logement, particulièrement dans les villes et ce, dépit la disparition de l’ex-Office National de Logement (ONL) », lit-on dans le compte rendu du Conseil des ministres tenu à Kinshasa.
Le Fonds National de l’Habitat avait été annoncé, depuis déjà un an, par Kinshasa qui voulait en faire un instrument pour « contribuer à l’amélioration de la situation du logement ». Ce projet, selon M. Kokonyangi, est destiné à lever des financements nécessaires pour la construction des logements principalement sociaux.
« Son impact touchera de multiples secteurs connexes qui lui sont apparentés en vue de parvenir substantiellement à la mise sur pieds de la Banque de l’Habitat, structure existant déjà dans de nombreux pays du monde. En Afrique, nous citerons le Burkina Faso, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, la République Sud-Africaine, le Sénégal, la Tunisie et plus récemment la République du Congo », avait-il indiqué dans un message diffusé le 2 octobre 2017 à l’occasion de la journée mondiale de l’Habitat.
A noter que le Fonds est annoncé pour être alimenté par la dotation budgétaire dans le secteur du logement.