Le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré et son homologue ghanéen, Nana Akufo-Addo, ont procédé vendredi 5 octobre à Zagtouli, à quelques kilomètres à l’ouest de Ouagadougou, au lancement de l’interconnexion électrique de 225 kV reliant leurs deux pays.
D’un coût global de 55,6 milliards de francs CFA, l’interconnexion fonctionnelle depuis juin 2018, a été financée essentiellement par les partenaires techniques et financiers du Burkina.
La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a apporté une participation à hauteur de 1,7 milliard de F CFA et GRIDco (société publique de transport d’électricité du Ghana) a contribué avec un montant de 1,3 milliard.
Le projet a permis l’électrification de 25 villages le long de la ligne de l’interconnexion à travers deux sociétés burkinabè, fournissant ainsi de l’électricité à près de 3 500 nouveaux ménages, soit plus de 2 100 personnes, notamment en milieu rural.
Selon directeur général de la SONABEL, François de Salle Ouédraogo, cette ligne aura un impact majeur sur la qualité de service de sa structure et devrait permettre de réduire les délestages causés par déficit énergétique.
Pour sa part, le ministre en charge de l’Energie, Ismaël Bachir Ouédraogo, a indiqué que l’ouvrage permettra au Burkina Faso de réduire les subventions de l’État dans la production de l’énergie.