L’opérateur kényan décroche la première place africaine dans le dernier classement Forbes consacré aux meilleurs employeurs du monde.
Pour la seconde fois, le magazine Forbes a établi la liste des 500 meilleurs employeurs au monde, tirée de son classement annuel Forbes Global 2000, qui recense les 2000 plus grandes entreprises mondiales cotées en bourse. Si cette seconde édition est- sans surprise- majoritairement dominée par les icônes du capitalisme américain (Alphabet, Apple, Microsoft, Amazon…), la première entreprise africaine à apparaître dans la liste est l’opérateur kényan Safaricom, qui se place à la 67e position, suivie des sud-africains Naspers (224e), First Rand (432e) et Sanlam (457e). Une présence africaine certes modeste (4 entreprises nommées sur 500) mais néanmoins en hausse par rapport au premier classement de 2017, où Remgro, une société d’investissements basée en Afrique du Sud, était la seule société africaine figurant sur la liste.
La reconnaissance de Safaricom par Forbes consacre en tous les cas un peu plus l’image flatteuse dont bénéficie déjà l’opérateur télécom puisque celle-ci survient à peine deux mois après que le magazine Fortune, l’est classé 19e sur sa liste «Change the World», qui classe les entreprises en fonction de leur impact sociétal. Soulignant le rôle décisif de l’entreprise dans la révolution du mobile banking, la publication américaine rappelait ainsi que « le service M-pesa, lancé par Safaricom en 2007, dessert désormais plus de 30 millions de clients dans 10 pays, principalement dans des zones éloignées des banques ». Selon le dernier rapport annuel de Safaricom, la compagnie comptait 6 130 collaborateurs à la fin du mois de mars 2018, l’âge moyen du personnel étant de 27 ans. Sur ce nombre, la moitié étaient des femmes.