Au terme des travaux de deux jours, du 10 au 12 octobre 2018 à Douala (Cameroun), le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac), a sorti sa feuille de route vers l’interopérabilité intégrale.
Selon Valentin Mbozo’o, le directeur général de GIMAC, les travaux avaient pour objectif de discuter de l’applicabilité de l’instruction n°003/GR/2018 du gouverneur de la Beac signée en août dernier. L’instruction en question concerne l’élargissement du périmètre de l’interopérabilité́ pour accompagner la dématérialisation des paiements dans la sous-région.
«Cette instruction adresse tout aussi le volet sécurité des transactions, compensation en CFA des transactions effectuées dans la zone Cemac, la constitution des comptes de garantie en CFA et leur domiciliation à la Beac, l’instauration d’un régime déclaratif des gestionnaires des systèmes et des plateformes de paiement ; et accessoirement des sanctions et pénalités, pour minimiser les défaillances des participants au système interopérable intégral», a souligné Valentin Mbozo’o.
Le GIMAC compte 56 membres dont 52 banques et 4 Etablissements de microfinance repartis dans les six pays de la CEMAC : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad. Jusque-là un certain nombre de transactions est effectué avec les cartes étrangères.