Dans cinq ou six mois les premiers dividendes vont commencer à tomber à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan. Vendre une action à quelques mois du début de paiement des dividendes est comparable à un paysan qui vend sa chèvre tout en sachant qu’elle va mettre bas dans quelques jours.
Après achat, l’acheteur aura automatiquement deux animaux pour le prix d’un. Dans notre cas, il se trouve en plus que le prix des chèvres a fortement baissé parce que c’est l’acheteur qui fixe leurs prix. L’acheteur fait tout pour nous faire croire que nos chèvres en gestation ne valent rien et qu’il faut les vendre au plus vite, sinon il va continuer à baisser leurs prix. Voilà la réalité de ce qui se passe actuellement à la BRVM.
Tant que les petits investisseurs refuseront de vendre moins cher leurs actions (leurs chèvres en gestation) aux poids lourds, attendons nous à plus de baisse. L’objectif de la baisse c’est de nous faire vivre l’enfer pour nous pousser à capituler. C’est la seule arme en leur possession. C’est pour cela, à la bourse, il faut être patient et ne jamais céder à la panique.
Il y a essentiellement deux types d’acteurs à la bourse : les traders et les investisseurs. Les traders cherchent des gains rapides à court terme et les investisseurs eux cherchent des gains à moyen ou long terme. En ces temps de baisse généralisée du prix de toutes les actions, soyez plutôt des investisseurs. Soyez patients et contentez-vous de vos dividendes à venir en attendant que la bourse remonte.
Un commentaire
j’aimerais bien en savoir plus