Le rapport du très discret Fonds monétaire arabe (AMF) n’a pas fait de vagues. Publié à la mi-octobre, ce document montre que les Bourses arabes ont progressé de 22% sur le premier semestre 2018.
L’indice regroupe les 16 principales bourses arabes à savoir celles du Maroc, de la Tunisie, de l’Egypte, du Qatar, de l’Arabie Saoudite, du Liban, du Soudan, de la Syrie, de l’Algérie, des Emirats arabes-unis, de la Jordanie, de Oman, de Bahrain, du Kwait et de la Palestine. La plus forte hausse est à mettre dans le compte de la Bourse de Tunis, qui s’est bonifiée de 20%, devançant l’Arabie Saoudite et l’Egypte (voir tableau).
La plus forte capitalisation boursière des Bourses arabes revient, à tout seigneur tout honneur, à l’Arabie Saoudite. Avec une capitalisation dépassant largement les 500 milliards de dollars, Riyad pèse 43,5% du volume total contre 11% pour le Qatar Exchange. La Bourse de Casablanca pèse 5,75% de la capitalisation boursière des Bourses Arabes.