Le Premier ministre gabonais a saisi la Cour constitutionnelle pour statuer sur les articles 13 et 16 de la Constitution concernant la vacance du pouvoir. Dans sa démarche, le premier ministre souhaitait que la Cour désigne une autorité qui préside les Conseils des ministres pour évacuer les dossiers urgents.
Dans sa réponse, la Cour constitutionnelle admet une indisponibilité temporaire du chef de l’Etat. Ainsi, le vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, a été autorisé à présider un Conseil des ministres. La Cour explique avoir pris cette décision « dans le souci d’assurer la continuité de l’Etat et du service public ». Elle est cependant restée muette sur les causes de l’indisponibilité temporaire du président Ali Bongo.