Dans un communiqué rendu public mercredi 21 novembre sur le Malawi, le Fonds monétaire international (FMI) n’a pas caché son inquiétude quant à l’état actuel de la gestion des risques dans le système bancaire national.
En effet, l’organisation a appelé les autorités compétentes « à maintenir la dynamique récente en faveur de la sauvegarde et du renforcement de la stabilité du secteur financier en améliorant la gestion des risques des banques et en surveillant de près les grands emprunteurs ».
Avec une inflation annoncée pour être soutenue, combinée à une politique monétaire stricte de la banque centrale (Reserve Bank of Malawi), la croissance économique du pays, « actuellement à peine supérieure à la croissance démographique, devrait s’améliorer progressivement à moyen terme grâce à la stabilité macroéconomique persistante et aux réformes structurelles en cours ». En outre, une plus grande flexibilité du taux de change protégerait l’économie des chocs extérieurs et préserverait la compétitivité, ajoute le FMI.
«Il sera essentiel de faire progresser les réformes structurelles et d’améliorer la gouvernance et la transparence pour parvenir à de meilleurs résultats économiques », insiste l’organisation.
« Les éléments clés de cette stratégie comprennent les réformes de la gestion des finances publiques – y compris la rationalisation du rapprochement bancaire, l’amélioration du contrôle des engagements et de la gestion de la trésorerie et l’amélioration de la transparence du processus budgétaire -, ainsi que de nouvelles améliorations en matière de gestion des investissements publics, de surveillance des entreprises d’État et de la dette gestion, et l’alignement du cadre de LBC / FT sur les normes internationales », ajoute-t-elle.
A noter que plusieurs marques se partagent le marché bancaire. On cite, entre autres, la National Bank Of Malawi, la First Merchant Bank et la New Finance Bank.