La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé, le 22 novembre 2018, avoir signé, à Addis-Abeba, un accord de prêt de 200 millions d’euros au profit de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour le financement de projets d’énergies renouvelables.
Conclu pour une durée de 15 ans, ce prêt, selon un communiqué de l’institution, est « destiné à soutenir les investissements productifs liés aux échanges commerciaux, notamment dans des projets en lien avec les énergies renouvelables, en Afrique ». Il ciblera notamment des « promoteurs dans plus de 40 pays africains ».
« Au moins 25 % de ces financements seront consacrés à des projets qui aideront à diversifier le bouquet énergétique de la région, ce qui réduira la dépendance aux combustibles fossiles et soutiendra les objectifs climatiques », ajoute la BEI.
« Nous sommes convaincus qu’une mise en œuvre efficace de ce prêt aura des retombées positives en matière de développement, y compris de création d’emplois, d’augmentation des activités économiques et de hausse des recettes fiscales pour les gouvernements soumis à des pressions budgétaires », a commenté le Nigérian Benedict Oramah, président d’Afreximbank, cité par le communiqué.
Basée à Kirchberg (Luxembourg), la BEI, fondée en 1957, est une institution financière des États membres de l’Union européenne qui dispose, en Afrique, de bureaux à Abidjan, à Tunis, à Dakar, à Rabat, à Nairobi, à Pretoria et au Caire.