Le gouverneur de la Banque centrale du Ghana, Ernest Addison, a déclaré vouloir entamer l’année 2019 « avec un système bancaire bien capitalisé et robuste, sans institutions faibles ».
Face à la presse lundi à Accra, le gouverneur a indiqué qu’à cet effet, l’institut d’émission maintient inchangée la date limite du 31 décembre 2018 pour le minimum de capital requis (plus de 90 millions de dollars, contre 27 millions auparavant). « Les banques doivent se conformer à ces exigences dans les prochaines semaines avant la fin de l’année », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la Bank of Ghana (BoG) surveillait de près ces activités de recapitalisation et collaborait avec les institutions bancaires.
Par ailleurs, Dr. Addison a confié que plusieurs banques sont sur le point de respecter l’exigence, tandis que d’autres concluent des discussions pour d’éventuelles fusions. « Nous communiquerons le résultat une fois l’exercice terminé », a-t-il ajouté.
A noter que l’annonce faite par la Banque centrale, l’an dernier, d’augmenter considérablement le capital minimum requis vise à améliorer la stabilité du secteur bancaire. Une décision qui a sérieusement impacté la politique de distribution de dividende de nombre des 34 institutions en activité dans le pays.