Devant la presse mercredi 28 novembre à Abuja, le ministre nigérian aux Ressources pétrolières, Ibe Kachikwu, et son homologue saoudien, Khalid Al-Falih, ont indiqué que leur consultation avait donné des résultats significatifs. En attendant la réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévue le 6 décembre prochain.
Forts de leurs niveaux de réserves de pétrole, le Nigéria et l’Arabie-saoudite comptent bien mettre mutuellement à profit leurs positions pour atténuer la volatilité des perspectives pétrolières. Passé sous la barre des 60 dollars vendredi 23 novembre, le baril peine encore à s’apprécier, tombant ce jeudi sous la barre des 50 dollars pour la première fois depuis octobre 2017.
En visite au Nigeria, le Saoudien Al-Falih a exprimé son souhait de parvenir à un accord lors de la prochaine réunion qui devra annoncer une baisse de sa production pour tenter de rééquilibrer l’offre. Mais « l’Arabie saoudite ne réduirait pas sa production seule », a-t-il ajouté.
En réponse, son homologue nigérian a annoncé qu’il était tôt pour savoir si son pays défendrait une baisse de la production ou non, ou même s’il va demander à être exempté de tout accord de réduction. Se contentant d’indiquer que le pays serait déterminé à travailler avec le cartel pétrolier pour atteindre les objectifs fixés.