Abidjan abrite demain vendredi 30 novembre, une table ronde des bailleurs travaillant sur la deuxième étape du Plan d’action de réinstallation du programme Kandadji (Niger), destinée à mobiliser près de 420 millions de dollars pour financer au profit des quelque 38 000 personnes qui seront déplacées par le projet.
Lancés en 2008 avec un début effectif en 2011, puis suspendus quelques années plus tard, les travaux de réalisation du barrage de Kandadji devraient reprendre au plus tard ce mois, selon une annonce faite en août dernier par Amadou Harouna, le directeur général de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK) dans la presse locale. Ils avaient été retirés au groupe russe Zarubezhvodstroy accusé de retarder volontairement le projet, et confiés à la China Gezhouba (CGGC) suite à un appel d’offres.
Situé sur le fleuve Niger, à 180 km de Niamey et à 60 km de la frontière malienne, le barrage vise, entre autres, à garantir l’alimentation en eau potable de l’agglomération de Niamey et à booster la fourniture en électricité de 55%, avec une production annuelle de 629 Gwh.
Financé principalement par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque islamique de développement (BID), le projet avait bénéficié, en 2014, d’une enveloppe de 100 milliards de F CFA (151 millions d’euros) de ces trois dernières institutions.
D’autres bailleurs de fonds, à l’instar de la BIDC, la BADEA, la BOAD, le FAD, le FKDEA, le FSD et l’OFID sont également attendus à cette table ronde organisée au siège de la BAD.