Le président angolais João Lourenço a redéfini les modalités de la privatisation annoncée de la compagnie aérienne nationale, TAAG Angola, devenue une société anonyme depuis septembre 2018.
Selon un décret pris le 26 novembre 2018, le capital social de la société est évalué à 700 000 millions de kwanzas (environ 2 000 millions d’euros), représentés par 2 000 millions d’actions ordinaires. La privatisation portera sur un capital maximal de 10% des actions à une ou plusieurs compagnies aériennes étrangères en tant que partenaire technique, tandis que d’autres 10% seront réservés aux travailleurs et retraités.
Pour sa part, l’État reste actionnaire d’au moins 51% des actions et même en cas d’augmentation du capital, indique-t-il, sa participation, « directement ou indirectement, restera majoritaire.
« Les parts restantes du capital souscrit par l’État et appartenant au domaine public peuvent être destinées à la vente à des banques commerciales et à la négociation sur les marchés des capitaux », précise le décret.
Les autres actions nominatives sont souscrites par le Fonds souverain de développement de l’Angola, représentant 20% du capital-actions, dont 10% sont destinées à la vente à des partenaires de gestion des compagnies aériennes et des partenaires technologiques de l’aviation civile.