L’institut national sud-africain de la statistique (StatsSA) a annoncé mardi 4 décembre que le pays est officiellement sorti de la récession, après une croissance de 2,2% au troisième trimestre de l’année en cours.
Tombé de 2,6% au premier trimestre à 0,7% au 30 juin 2018, le PIB doit sa nouvelle hausse à l’embellie de l’industrie, de l’agriculture et du secteur des transports, selon l’institut de la statistique.
A quelques mois des élections législatives, cette progression constitue une aubaine pour le président Cyril Ramaphosa, successeur de Jacob Zuma. Il avait notamment promis de relancer l’économie du pays le plus industrialisé du continent africain, tout en luttant contre la corruption et en dopant les investissements étrangers.
Son plan de relance repose sur cinq axes-clés qui sont la priorité à l’agriculture, la mise en place d’un fonds d’infrastructure de 400 milliards de rands, la révision du code minier, l’allégement du coût des affaires et l’assouplissement de la procédure des visas.