Réunie à Viennes en fin de semaine dernière, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n’a pas déjoué les pronostics. Avec les principaux producteurs de pétrole non membres, l’organisation est parvenue (aux forceps) à un accord en vue de la baisse de la production pétrolière.
Selon les conclusions de cette assise aux enjeux majeurs, l’Opep et ses alliés devraient baisser leur production d’1,2 millions de barils par jour pour les six prochains mois. Une réduction qui correspond à un peu plus de 1% de la production mondiale.
Concrètement, explique-t-on, les 14 membres de l’OPEP (dont 7 africains) devraient baisser quotidiennement leur production de 800.000 barils, alors que les dix autres partenaires conduits par la Russie devraient réduire leur production à hauteur de 400.000 barils par jour. Ces mesures visent principalement à mettre fin à la chute des prix du brut qui ont chuté de 30% depuis octobre.
Cette décision constitue un échec pour Washington, a commenté Hassan Rohani, le président iranien sur l’agence de presse iranienne Irna. «Malgré les tentatives des États-Unis de s’ingérer dans les affaires de l’Opep et de fragiliser l’équilibre, grâce à la résistance des pays membres et du ministre de Pétrole [iranien, ndlr], leur complot a été déjoué, ce qui marque leur nouvel échec», a-t-il déclaré.
A noter que l’Iran, le Venezuela et la Libye ont été exemptés de ces engagements.