La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a rencontré lundi 10 décembre une délégation de représentants d’institutions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) au sujet des « progrès réalisés et les défis à venir dans la mise en œuvre de la stratégie adoptée par les pays » de l’organisation en réponse à la forte baisse des prix du pétrole de 2014.
« Nous avons convenu que les efforts ont permis de prévenir une crise plus profonde », déclare l’ancienne ministre française de l’Économie. Mais, ajoute-t-elle, « une mise en œuvre vigoureuse des programmes au niveau des pays, combinée avec le soutien des institutions régionales est nécessaire pour le succès de la stratégie » qui vise à restaurer la soutenabilité interne et externe de la région.
« J’ai noté avec satisfaction l’engagement des autorités de la CEMAC, à tous les niveaux, sous l’autorité des Chefs d’Etat, à mettre en œuvre des politiques vigoureuses et des réformes en profondeur, cruciales pour le succès des programmes soutenus par le FMI dans le court et le moyen terme », a conclu Christine Lagarde.
Grandes victimes de la baisse des prix du pétrole de 2014, les pays de la CEMAC sont confrontés à des difficultés budgétaires, ce qui s’ajoute aux défis sécuritaires et sociaux préoccupants dans la région.
Le FMI n’a, depuis, appuyé des accords financiers que dans quatre des six pays. « Des efforts sont en cours pour conclure des programmes soutenus avec les deux pays restants », se contente-t-il d’ajouter.