Par Valérie K.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, le 7 décembre 2018, qu’un prêt de 3,7 milliards de dollars a été approuvé à l’Angola par son conseil d’administration. Le montant dont environ 990 millions de dollars seront décaissés dans l’immédiat sera débloqué sur une période de 3 ans.
Ce crédit octroyé sur demande de Luanda « va aider l’Angola à rétablir la soutenabilité externe et budgétaire et à jeter les bases d’une diversification économique durable, impulsée par le secteur privé », a détaillé le FMI dans son communiqué qui le conditionne à une politique macroéconomique plus restrictive et à des réformes structurelles.
En effet, le pays va devoir rendre plus flexible le régime de change et implémenter une politique monétaire visant à réduire l’inflation, à alléger la dette publique qui s’élève à 80,5% du PIB en 2018, et à mettre en place des coupes budgétaire.
Pays producteur de matières premières, notamment des hydrocarbures et des pierres précieuses, l’Angola est le huitième au palmarès des producteurs de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP) en 2010. Deuxième producteur africain du pétrole après le Nigeria, la troisième économie d’Afrique subsaharienne tire 70 % de ses revenus du pétrole.