Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé mercredi 12 décembre, un décaissement de 133,7 millions de dollars à la Côte d’ivoire après l’achèvement des quatrièmes revues des accords de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEDC).
Selon un communiqué publié par l’institution, le programme concerné vise à atteindre une position viable de la balance des paiements, à renforcer la mobilisation des recettes intérieures, à assurer la viabilité de la dette, ainsi qu’à favoriser une croissance inclusive et la réduction de la pauvreté.
La première économie de l’Uemoa « a obtenu des résultats satisfaisants », souligne le FMI qui salue notamment des progrès « réalisés dans la conformité avec les repères structurels, même s’il y a encore des efforts à faire ». Et de prévoir, à moyen-terme, des perspectives qui demeurent robustes.
Approuvés le 12 décembre 2016 par le FMI, ces accords triennaux FEC/MEDC qui prévoient un accès total aux ressources d’environ 898,4 millions de dollars. Le fonds avait annoncé, en juin dernier, avoir débloqué le versement de 136,6 millions de dollars dans ce même cadre, et avait exhorté le pays à effectuer « des améliorations supplémentaires dans l’environnement des affaires, ce qui aiderait à faire des investissements privés le principal moteur de la croissance ».
« Renforcer la gestion des finances publiques et de la dette »
« La nouvelle stratégie des autorités en matière de gestion de la dette envisage un mélange à parts égales de sources de financement en devises nationale et étrangères. Dans ce contexte, une politique d’emprunt prudente requiert une évaluation minutieuse des coûts et avantages des nouveaux prêts pour que la trajectoire de la dette de la Côte d’Ivoire demeure viable », note le FMI. « Renforcer la gestion des finances publiques et de la dette demeure essentiel au maintien de la viabilité de la dette », précise-t-il.
Quant aux finances publiques, « l’objectif de déficit budgétaire visé par le programme en 2018 est réalisable, et les autorités ont réaffirmé leur engagement à atteindre la norme régionale de l’UEMOA de 3 % du PIB pour le déficit en 2019 ». Ce qui, d’après l’institution, nécessitera des mesures supplémentaires d’accroissement des recettes et de limite des dépenses tout en préservant les dépenses pro-pauvres.