Daniel Djagoué, envoyé spécial
Les Partenaires techniques et financiers (PTF) du Sénégal ont promis 8 091 milliards de FCFA (14 milliards de dollars) pour le financement de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent. Ce chiffre record aura marqué la première journée (17 décembre 2018 ) du Groupe Consultatif, sorte de table ronde entre le Sénégal et les bailleurs de fonds.
Pour rappel, le financement du plan d’action prioritaire -PAP- sur la période 2019-2023 est établi à 14 098 milliards de FCFA (soit 24,5 milliards de dollars) répartis entre l’Etat (4248 milliards de FCA) et les PTF pour 5 166 milliards de FCFA.
Au départ, le pays de la Teranga cherchait à combler le gap, soit 4 600 milliards de FCFA dont 1 834 milliards de FCFA auprès des privés. A l’arrivée, les partenaires du développement réunis dans les locaux de la Banque Mondiale se sont engagés sur le double, ce qui témoigne de l’attractivité du Sénégal et de la pertinence de son modèle de développement.
Pour Amadou Bâ, le ministre sénégalais du Plan, de l’Economie et des Finances, le Programme d’action prioritaire devrait libérer le potentiel de croissance de la deuxième économie de l’UEMOA.
Soulignons que dans le cadre de ce groupe consultatif, la Banque Africaine de Développement (BAD) s’est engagée à financer le Sénégal à hauteur de 1 158 milliards de FCFA contre 137 millions d’euros pour l’Union Européenne, 42,6 millions d’euros pour la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et, entre autres, 90 milliards de FCFA pour la Banque Mondiale. Après une première journée réservée aux partenaires techniques et financiers, la deuxième journée verra demain le Sénégal face au secteur privé.