A deux semaines de la date butoir fixée par la Banque centrale du Ghana (BoG), la Société Générale (SG) Ghana, filiale de la banque française éponyme, a finalement annoncé avoir atteint la barre des 400 millions de cédis ghanéen, soit environ 81,3 millions de dollars US de fonds propres exigés par l’autorité de régulation.
La banque a déclaré que ses actionnaires ont autorisé son conseil d’administration à augmenter son capital déclaré en transférant 97 millions de cédis ghanéen (19,8 millions de dollars) de l’excédent de revenu au capital déclaré. Une action rendue possible grâce à l’émission d’une action gratuite de six pour un et par une augmentation de capital de droits pouvant être levée jusqu’à 170 millions d’euros.
« La direction s’attend maintenant à ce que la nouvelle capitalisation positionne la banque de manière à tirer parti des énormes opportunités offertes par l’économie. Cela renforcera également l’avantage concurrentiel de SG Ghana et lui permettra de faire face aux nouveaux défis » a indiqué la Société Générale.
A noter que le nouveau capital déclaré de la banque a également amélioré la limite de débiteur unique de la banque, ce qui a un impact sur le financement du commerce et la génération de revenus tirés des commissions.
Au Ghana, la Société Générale se positionne comme le principal innovateur du secteur bancaire et dirige des réformes clés telles que la banque à distance, l’affacturage, la gestion de la trésorerie, la couverture du risque de change et des produits de base, le crédit à la consommation entre autres.