Par Valérie K.
Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) s’est rendue du 4 au 17 décembre à Djibouti pour des discussions dans le cadre de la consultation au titre de l’Article IV. Elle a indiqué, au terme des travaux, que la croissance du pays devra baisser pour se situer à environ 6,5% du PIB en 2018.
« La croissance économique ralentit de près de 9,5% en moyenne au cours de la période 2014-2016 à environ 6,5% cette année, du fait de la diminution sensible des investissements publics dans les infrastructures. Cependant, elle devrait rester robuste à moyen terme, de l’ordre de 6%, tirée par une croissance soutenue des exportations et de l’investissement privé, si toutefois les réformes structurelles commencé par les autorités djiboutiennes, continuaient d’avancer », précise le FMI.
A Djibouti, le but des discussions était de positionner le pays en tant que pôle logistique et commercial offre de grandes opportunités de croissance économique et de développement et d’assurer la viabilité de la dette. Pour cela, il faudrait renforcer la rentabilité des projets d’investissement publics et réformer la gouvernance des entreprises publiques, la gestion des finances et de la dette publiques, et la fiscalité.
«La stratégie d’investissement dans les infrastructures, qui vise à transformer l’économie djiboutienne et positionner le pays en tant que pôle logistique et commercial pour la sous-région, offre de grandes opportunités de croissance économique et de développement », a déclaré Stéphane Roudet, chef de la mission.