Par Valérie K.
La Banque centrale ougandaise a indiqué, vendredi 4 janvier, que la croissance économique du pays devrait s’accélérer au cours des 3 à 5 prochaines années pour s’établir à 7% en moyenne par an, à condition que les investissements dans les infrastructures publiques et le secteur pétrolier restent à un niveau élevé.
Dans un rapport sur l’état du pays, l’institut d’emisison estime que «toutes les conditions sont réunies pour une expansion économique soutenue», tout en soulignant que le niveau élevé des investissements dans les infrastructures aura des retombées positives sur l’activité et les investissements du secteur privé.
En effet, l’Ouganda a lancé, au cours des dernières années, un vaste programme de construction d’infrastructures, dont deux barrages hydroélectriques, une autoroute, un nouvel aéroport international et un pipeline qui servira à exporter le pétrole brut. Il y a dix ans, le pays a découvert par ailleurs des réserves de pétrole estimées à 6 milliards de barils dans l’Ouest, près de la frontière avec la République démocratique du Congo, et dont le lancement de l’entrée en production est prévue pour 2022.
Le pays a accompli des performances remarquables au cours des dernières décennies. Il s’agit de la troisième économie d’Afrique de l’est après le Kenya et la Tanzanie. Après avoir atteint 4% durant l’année fiscale 2016-2017, la croissance devrait s’élever à 5% en 2017-2018, soutenue par de meilleures conditions climatiques, la reprise de la consommation et de faibles prix pétroliers.