La troisième édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) aura lieu du 17 au 19 janvier à Dakar ( Sénégal), sur le thème de « Emergence, secteur privé et inclusivité ».
Organisée conjointement par le Gouvernement du Sénégal et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en partenariat avec la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD), la conférence est une plateforme d’échange et de réflexion sur les dynamiques de transformations structurelles dans les pays émergents, en se basant sur une mutualisation des expertises et bonnes pratiques en la matière et en initiant de débats de fond pour une mise en oeuvre optimale des plans d’émergence.
Plus de 1000 experts de haut niveau y sont attendus pour débattre sur la problématique de l’émergence. A noter que les deux premières éditions de la CIEAse sont tenues respectivement en 2015 puis 2017 à Abidjan.
Dr MAHATIR MOHAMAD, Paul Kagamé et Alassane Ouattara attendus à Dakar
La Conférence Internationale sur l’émergence de l’Afrique enregistrera la participation de chefs d’Etat et de Gouvernement venus des quatre coins du monde. Le Président Macky Sall dont le pays abrite la rencontre accueillera aussi d’éminentes personnalités des institutions internationales comme la Banque mondiale, le PNUD, la Banque Africaine de développement, et des représentants du secteur privé international. Selon les informations, les présidents Paul Kagamé du Rwanda et Aassane Ouattara de Côte d’Ivoire ainsi que le premier ministre malaisien, Dr Mohamed Mahathir, assisteront à la conférence de Dakar.
A l’issue de la CIEA-III, les principaux résultats attendus sont l’actualisation des connaissances sur les dynamiques d’émergence en cours en Afrique et la meilleure compréhension des goulots d’étranglement limitant le développement du secteur privé et l’inclusivité ; le renforcement du leadership collectif (Etat, secteur privé, populations) pour une coordination des interventions de tous les acteurs et un dialogue public-privé rénovés ; le renforcement des capacités des acteurs, en particulier les structures chargées du pilotage des plans d’émergence, en mettant à leur disposition des options pratiques ainsi que des outils et méthodes innovants. un scanning des bonnes pratiques et des erreurs à éviter des politiques d’émergence pour l’ensemble des pays africains couverts par le RBA, sur la base du Référentiel des Bonnes Pratiques.