Par Valérie K.
La compagnie pétrolière nationale angolaise a annoncé dans son rapport financier publié cette semaine, avoir enregistré un bénéfice net de 164 millions USD, soit une hausse de 107% en glissement annuel pour l’exercice clos au 28 décembre 2018.
Tirée vers le bas depuis trois ans, Sonangol remonte ainsi la pente grâce à une reprise mondiale des cours des hydrocarbures qui coïncide avec la mise en place d’un ensemble de réformes dont la refonte du statut juridique du secteur pétrolier et la privatisation des filiales du groupe.
« L’Angola qui a produit en moyenne 1,5 million de barils par jour (b/j) au cours de cette période maintient ainsi sa position de deuxième producteur de pétrole en Afrique. Et cela, en dépit d’une baisse de 5% de sa production par rapport à l’année précédente. Les performances de la société nationale angolaise sont le résultat d’une stratégie réussie de l’OPEP, aboutissant à une hausse de 19% des prix du pétrole exporté et permettant à la compagnie nationale d’engranger des bénéfices », a analysé Carlos Saturnino, PDG du groupe.
La principale société publique de l’Angola avait a été fondée en 1976. Basée à Luanda la capitale, Sonangol a produit avec ses associés, près de 1,6 million b/j l’année dernière, soit le plus grand volume en Afrique, contribuant pour près de 40 % au PIB et représentant 95 % des exportations globales du pays.
En rappel, le président João Lourenço avait limogé en novembre 2017, deux mois après son élection, la fille de son prédécesseur José Eduardo dos Santos de la tête de la société. Cette dernière en avait pris la direction en 2016.