Le secrétaire général de la présidence gabonaise, Jean-Yves Teale, a annoncé dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 janvier, la nomination d’un nouveau Premier ministre « par décret du président de la République », Ali Bongo Ondimba, lui-même à Rabat.
Il s’agit de Julien Nkoghe Bekale annoncé peu après la mise en place d’un nouveau bureau à l’Assemblée nationale présidé par Faustin Boukoubi. Le nouveau chef du gouvernement succède à Emmanuel Issoze-Ngondet devenu dans la foulée « médiateur de la République », selon l’annonce de la présidence faite via une vidéo diffusée sur les médias nationaux.
Décrit comme un militant de longue date du Parti démocratique gabonais (PDG d’Ali Bongo), le désormais ex-ministre des PME et de l’Artisanat devra former un gouvernement dans un bref délai. Il a été, lui-même, ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures en 2009 puis celui des Transports et de l’Equipement en 2011.
Cette nomination intervient quelques jours après l’échec d’une tentative de coup d’Etat contre le régime. Et dans un contexte marqué par l’absence du président au pays depuis fin octobre 2018.
Hospitalisé dans un premier temps à Riyad, Ali Bongo Ondimba a mis le cap quelques semaines plus tard sur Rabat (Maroc) où il poursuit sa convalescence. Son retour est annoncé pour « bientôt ».