Les émissions totales de sukuk atteindront en moyenne 105 à 115 milliards de dollars cette année, en supposant que le prix du Brent se stabilise à 55 dollars le baril, estime l’agence Standard and Poor’s dans un rapport daté du 15 janvier 2018.
Cette évolution fait suite à une légère performance en 2018 lorsque les émissions ont chuté à 114,8 milliards de dollars, soit une baisse de 5% par rapport à 2017; Le marché du sukuk estimé en dollars américains à lui seul a chuté de 15% en un an.
Si le prix du pétrole chute et reste en dessous de 55 USD pendant une période prolongée, «nous nous attendons à une augmentation du nombre de sukuk émis par les États souverains du Conseil de coopération du Golfe (CCG)», poursuit S&P.
À notre avis, poursuit S&P, «accélérer la normalisation et créer des marchés de sukuk en monnaie locale dans les pays du CCG pourraient aider le secteur à améliorer sa proposition de valeur et à stimuler la croissance».