Selon l’Evolution du système financier togolais présentée dans le Plan national de développement (PND), l’analyse des indicateurs de performance du système bancaire montre que certaines banques semblent toujours faire face à de sérieux problèmes de solvabilité car « la situation financière de ces dernières a été affaiblie depuis 2012-2013 ».
Sans citer les institutions concernées, le document pointe une dégradation des indicateurs de solvabilité, de la qualité des actifs, de la rentabilité et de la liquidité. En conséquence, poursuit-il, « les ratios de suffisance du capital moyens sont plus bas et le ratio des prêts non productifs plus élevé que la moyenne de l’UEMOA », ce qui « indique que les risques de remboursement sont élevés et par conséquent les exigences moyennes en matière de garantie s’élèvent à environ 235% ».
« Pour remédier à cette situation, le gouvernement poursuivra la restructuration du système bancaire et prendra les dispositions nécessaires pour maintenir son avantage comparatif comme place financière de la sous-région avec la présence de sièges de banques africaines », lit-on dans le PND.
Pour remédier à cette situation, le gouvernement poursuivra la restructuration du système bancaire et prendra les dispositions nécessaires pour maintenir son avantage comparatif comme place financière de la sous-région avec la présence de sièges de banques africaines », selon le PND.
Le système bancaire togolais compte, à ce jour, 13 différentes institutions qui partagent un marché peu innovant. Les deux leaders en termes d’actifs sont les filiales locales d’Orabank et d’Ecobank.