La Zone franche de Nouadhibou, pôle économique, située à 460 kilomètres de Nouakchott a un nouveau président. Il s’agit d’Ahmed Tidjane Thiam, ingénieur de formation nommé par le conseil des ministres du jeudi 7 février.
Sorti de l’ombre, le nouveau patron de la ZFN remplace à ce poste Mohamed Oudl Daf qui a occupé le fauteuil pendant 5 ans (de 2014 à 2019).
Créée en 2013, l’institution peine véritablement à jouer son rôle qui est de faire de cet espace une plaque tournante pour les investissements privés nationaux et étrangers. Malgré, les statistiques avancées par l’ex-président, 200 millions USD investis dans les projets en voie d’exécution en 2018, la ZFN est toujours en quête d’investissements et encore à ses balbutiements.
La structure bénéficiant d’un coup de pouce de la Banque Mondiale (BM) et d’autres institutions financières notamment la Banque Islamique de développement (BID) n’arrive toujours pas à mobiliser les fonds nécessaires pour enfin prendre son décollage.
Rappelons que la ZFN s’est fixée comme objectif majeur de faire de Nouadhibou, capitale économique du pays, de par sa position stratégique, pont entre l’Afrique de ouest, le Maghreb, l’Europe et l’Amérique, une zone d’attractivité des capitaux. Proposant ainsi aux investisseurs un cadre réglementaire attractif (allégement de taxe, facilités douanières, fiscales et sociales…).