Le leader du marché de la téléphonie mobile au Cameroun a annoncé le lancement d’une nouvelle initiative dans la facturation d’internet.
La filiale camerounaise de la multinationale sud-africaine Mobile telephone networks (MTN), vient de mettre un nouveau procédé de facturation de l’internet mobile. Lorsque le forfait internet arrive à expiration, il ne sera plus automatiquement débité sur son crédit principal pour continuer de surfer. Désormais, deux choix s’opèrent au client, entre le renouvellement de son forfait, ou l’option de surfer hors forfait. Un changement selon l’entreprise qui révolutionne le marché des télécommunications dans le pays qui est une réponse aux préoccupations des abonnés afin de leur permettre de mieux contrôler leurs dépenses.
Présentant cette nouvelle facturation, le directeur général de MTN Cameroon, Hendrick Kasteel a indiqué qu’« une telle initiative ne peut vraiment améliorer l’expérience du client que si le réseau est performant et les coûts d’internet accessibles. Ce sera le cas avec le réseau MTN qui est reconnu comme étant le réseau le plus rapide du Cameroun. L’agence internationale Ookla, leader mondial dans la mesure des performances des réseaux mobiles vient en effet de certifier que MTN a le réseau le plus rapide du Cameroun ».
Dans l’optique visant une amélioration des services, d’autres initiatives ont été annoncées, outre la mise en place d’un smartphone accessible à toutes les couches de société, un nouveau modem 4G. A en croire le top management « 2019 sera l’année de la grande Famille MTN. L’année de nos clients. L’année de nos partenaires. Plus que jamais, nos clients sont notre priorité N°1 », a-t-il insisté ».
Pour mieux faire face aux différents enjeux dans un secteur des télécommunications en pleine mutation avec quatre opérateurs qui se partagent les 18 millions d’abonnés selon des statistiques compilées de l’Agence de régulations des télécommunications (ART), l’entreprise annonce des investissements pour étendre son réseau. Indépendamment du fait que les performances de la société ont été fortement impactées par la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest où MTN détient 60% des parts de marché du secteur des télécommunications, cette entreprise reste le leader du marché avec 8 millions d’abonnés.
Au cours des trois dernières années, MTN investi plus 300 milliards de Francs CFA dans la mutation de notre réseau, a insisté le directeur général, « ce qui représente pratiquement la moitié des investissements que nous avions réalisés en quinze ans sous notre première licence entre 2000 et 2015 ». Des actions explique-t-on qui participent à reprendre l’élan pour consolider son leadership.
Gabon : l’appui de la BAD au secteur d’eau potable
La Banque africaine de développement (BAD) a ouvert une ligne de crédit de 77 milliards FCFA pour améliorer l’offre en eau potable au Gabon.
L’extension du réseau d’eau potable gabonais, notamment de Libreville la capitale et de ses environs devrait connaître des améliorations au cours des prochains mois. L’accord de financement signé le 12 février 2019 entre le ministre gabonais de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement Jean Marie Ogandaga et le représentant de la BAD au Gabon, Robert Masumbuko, vise à améliorer la desserte en eau potable à travers le pays. Il s’agit là d’une bouffée d’oxygène pour le Gabon, l’objectif du gouvernement étant de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 25 à 85% en zone rurale et de 45 à 95% en zone urbaine. En outre, les autorités projettent de faire passer le taux d’assainissement de 10 à 80% dans les villes et de 32 à 80% dans les campagnes.
Sur l’opportunité de cet accord, le ministre de l’Economie s’est voulu clair. Et pour cause, « partout où les populations s’installent, il y a un besoin en eau potable. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a pris l’engagement ferme de réhabiliter 150 km de conduites en eau potable, et avec une construction de 150 nouvelles. C’est un chantier énorme dont le but final est de faire en sorte que le stress en eau que connaît la population gabonaise, ne soit qu’un lointain souvenir dans quelques mois », a-t-il précisé.
Quant au Le projet permettra aussi au gouvernement et à ses partenaires de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 25 à 85% en zone rurale et de 45 à 95% en zone urbaine.
« Ce protocole d’accord est relatif à la réhabilitation et l’extension, de l’entièreté du réseau d’eau du grand Libreville. C’est une étape importante. C’est la dernière avant de lancer très prochainement les travaux. En effet, l’accès à l’eau potable dans Libreville a été une problématique que le gouvernement gabonais et la BAD ont mis comme projet prioritaire, car touchant directement la vie et le bien-être des populations », a expliqué M. Masumbuko.
Confrontée à une forte expansion urbaine, Libreville peine à fournir de l’eau potable à sa population depuis plusieurs années déjà. En dépit des annonces du gouvernement pour résorber la situation, les populations peine à s’approvisionner en eau courante.