Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le 14 février 2019 dans un communiqué que la croissance économique en Ouganda a repris et pourrait atteindre 7% cette année si les investissements dans les infrastructures et le secteur pétrolier se déroulent comme prévu, et le crédit du secteur privé reste favorable.
« Les vulnérabilités fiscales et externes ont augmenté, reflétant des investissements d’infrastructure accrus, mais aussi des faiblesses dans le processus budgétaire », indique le communiqué.
Le FMI recommande au gouvernement d’inverser la tendance à la réduction des crédits budgétaires alloués aux secteurs sociaux, pour parvenir à une croissance plus inclusive. Par ailleurs, la production de pétrole débutera en 2023, prévoit-il.
En 2018, le déficit budgétaire a atteint environ 4,7 %, en grande partie à cause des investissements continus dans les infrastructures publiques, financés par des emprunts auprès de sources extérieures et intérieures. Le ratio dette/PIB du pays est à 40 % en 2018, la dette extérieure en constituant 28,1 %. L’inflation à 3,2 % en 2018 contre 5,6 % en 2017.