Le président togolais Faure Gnassingbé a officiellement lancé ce lundi à Lomé, le Plan national de développement (PND) qui vise un taux de croissance de 7,6% à l’horizon 2022.
Cette croissance, indique un résumé du document transmis à la presse, résultera de la transformation structurelle de l’économie. Elle « sera volontairement orientée pour un développement durable et inclusif».
« Nous avons fait et continuons de faire beaucoup d’efforts. Nos agrégats économiques connaissent une amélioration progressive. L’enjeu est désormais de préserver ces avancées et d’en consolider les bases pour progresser davantage et, dans le même temps, mettre l’accent sur la redistribution des richesses entre toutes les filles et tous les fils de notre pays», a déclaré Faure Gnassingbé dans son discours de lancement.
« Car la croissance ne vaut que par sa capacité à être inclusive ; et le développement n’a de vertu que lorsqu’il parvient à se frayer un chemin jusqu’aux hameaux lointains et à vivre dans tous les foyers», a-t-il ajouté.
Adopté depuis le troisième trimestre de l’année 2018 par le gouvernement, ce plan couvre la période 2018-2022 et est rédigé autour de 3 axes principaux : mettre en place un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région, développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives, et consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion.
Le coût du PND est estimé à plus de 4 622,2 milliards de F CFA dont 65% est attendu du secteur privé, considéré comme véritable figure de proue de la stratégie.
« Grandes ambitions»
Selon le président togolais, « le PND porte de grandes ambitions. Ce n’est pas juste un plan de plus. Ce n’est pas non plus un outil de théoriciens qui seraient les seuls à pouvoir en parler.»
«Non; le PND est formulé dans une démarche inclusive et cohérente, dont la trame demeure la recherche de meilleures conditions de vie pour nos populations», a continué Faure Gnassingbé qui se réjouit des « progrès notés en matière de finances publiques et de climat des affaires, d’éducation et de création d’emplois, de santé et de protection sociale».