L’investisseur américain fera connaître sa décision courant premier semestre 2019 sur le projet de production du gaz naturel Alen même si la décision finale d’investir sera tributaire de l’exécution des accords commerciaux entre les deux parties.
L’on sera bientôt fixé sur le sort réservé au projet de production et d’exploitation du gaz naturel Alen en Guinée équatoriale, la décision de la multinationale américaine devant être connu au cours des trois prochains mois. C’est la quintessence d’une annonce faite par la société Noble Energy qui opère la licence située en offshore et dont le début de production est prévu pour 2021.
D’après de fiables informations, ce projet devrait permettre de produire 600 milliards de pieds cubes de gaz naturel se trouve dans la jonction des blocs O et I et produit du condensat depuis 2013. En attendant d’en savoir davantage sur les contours de production, Noble Energy a laissé entendre que le gaz d’Alen sera traité par les unités de liquéfaction existantes notamment, Alba et Equatorial Guinea LNG Holdings Limited, situées sur l’île de Bioko.
L’accord signé l’année dernière entre les autorités équato-guinéennes et Noble Energy prévoit la construction d’un gazoduc de 65 kilomètres pour transporter le gaz naturel de la plateforme Alen aux installations de Punta Europa. Il va falloir au préalable revoir les installations de production et de traitement existantes sur la plateforme d’Alen et à Punta Europa, où des modifications sont attendues afin d’assurer une meilleure production et un traitement approprié du gaz naturel. Une fois cette phase terminée, le combustible pourra être ensuite livré sur le marché international.
Zone CEMAC : fusion entre la COSUMAF et la CMF
La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) dispose désormais d’un seul régulateur pour le marché financier sous-régional après la fusion des deux entités conformément à la décision des chefs d’Etats.
Par Achille Mbog Pibasso
Exit, la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun dont la fusion ce 4 mars 2019, sonne définitivement le glas, et laisse place à la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF). L’acte d’absorption a pris effet sous la coordination de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) .
Ainsi, conformément à la décision des chefs d’Etat de la CEMAC lors de leur sommet, le 31 octobre 2017 à Ndjamena au Tchad, un sul organisme de régulation supervise le marhé boursier sous-régional. Cette fusion qui reconnaît la COSUMAF comme unique régulateur précède la fusion de la Bourse nationale des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) et la bourse nationale des valeurs mobilières du Cameroun, la Douala stock exchange (DSX) qui doit intervenir au plus tard le 30 juin prochain. Le régulateur sera basé à Libreville, au Gabon, tandis que la direction opérationnelle de la bourse sera basée à Douala, au Cameroun.
L’acte additionnel de la CEMAC relatif à l’intégration des marchés définissait aussi la structuration du marché financier de l’Afrique centrale, qui regroupait donc trois principales institutions. Le processus est déjà assez avancé, indique-t-on, et l’on espère un marché sous-régional assez dynamique à l’exemple de l’élan imprimé l’année dernière par la CMF qui faisant le bilan en fin d’année dernière, avait souhaité que « l’élan imprimé au marché financier du Cameroun depuis 2016 profite au nouveau régulateur régional. Cette dynamique devrait ainsi s’étendre à l’ensemble des marchés des Etats de la CEMAC, pour en faire la place de référence qu’elle mérite en Afrique ».
Une prouesse qui avait placé le marché financier du Cameroun est dans le top 20 des marchés financiers en Afrique. Pour l’année 2018, les émissions obligataires, les placements et les appels publics à l’épargne avaient été particulièrement sollicités, permettant de lever 256 milliards de FCFA sur le marché des capitaux hors émissions du trésor par le canal de la Banque centrale.