Absa Bank, le 3eme groupe bancaire du continent africain, a annoncé avoir fait, au titre de l’année 2018, un résultat courant de 16,13 milliards de rands, soit environ 993 millions d’euros.
Par rapport à 2017, ce chiffre représente une hausse de 3%. Le ratio de perte sur crédits est passé de 0,87% à 0,73 %, et le chiffre d’affaires connait une hausse de 4 % pour atteindre 75,66 milliards de rands. Autant d’indicateurs ayant permis à la banque d’annoncer à ses actionnaires des dividendes en hausse de 4 % par rapport à l’année 2017, à 11,10 rands par action.
Notons que la britannique Barclays s’est désengagée d’Absa Bank, ce qui n’a pas été sans conséquence sur ses indicateurs. L’actionnaire historique est passé d’un intérêt de 62,3 % dans la banque sud-africaine en mars 2016, lorsqu’il a officialisé son projet de retrait, à 14,9 % fin 2018.
Dans le cadre de ce désengagement, Barclays PLC a versé 765 millions de livres sterling (885 millions d’euros) au groupe, principalement en contrepartie des investissements en matière de
rebranding, de technologies et de projets liés à la séparation des deux entités, ce qui devrait à long terme neutraliser l’impact en capital et en flux de trésorerie de la société, selon le rapport annuel du groupe.
Malgré tout, poursuit-il, le processus de séparation continuera à avoir un impact sur les résultats financiers du groupe sur les prochaines années, principalement du fait de la nécessité de renforcer la base de capital à court terme et à mesure que les investissements de séparation seront réalisés.
A noter également que la multinationale a émis son souhait d’exploiter le marché éthiopien, à la suite de la décision prise par le Premier ministre réformiste Abiy Ahmed de libéraliser l’économie.