United Bank for Africa Plc (UBA), basée à Lagos (Nigéria) annonce un bénéfice brut de 494 milliards de nairas (1,3 milliard de dollars) à la fin de l’exercice 2018, contre 461,6 milliards pour la même période en 2017, soit une augmentation de 7% (1,2 milliard de dollars).
Pour UBA, le total des actifs s’est hissé à 19,7% pour atteindre 4900 milliards de nairas (13,5 milliards de dollars) au cours de l’exercice sous revue.
Dans un communiqué publié à cet effet, UBA indique que ces résultats démontrent «les avantages des empreintes panafricaines du groupe avec une croissance continue de la part de marché dans les principaux pays d’opération en Afrique ».
A noter que les filiales du groupe ont contribué à hauteur de 40% confirmant ainsi la solidité de la franchise du groupe en Afrique.
Sur cette courbe ascendante, le bénéfice avant impôts de la banque a progressé de 2,4% pour se situer à (106,8 milliards) 295 millions de dollars, contre 104,2 milliards de nairas (288 millions de dollars) en 2017. Le bénéfice après impôt a lui aussi augmenté de 1,4% pour atteindre 78,6 milliards de nairas (217 millions de dollars), contre 77,5 milliards de naira (214 millions de dollars) en 2017.
En raison de la baisse des revenus de change, les charges d’exploitation ont augmenté de 4,1% pour atteindre 197,3 milliards de nairas (545 millions de dollars), par rapport à 189,7 milliards de nairas (524 millions de dollars) en 2017.
« Reflétant l’appétit modeste de la banque pour l’exercice sous revue et l’impact de l’application de l’IFRS 9, les prêts nets ont enregistré une croissance prudente de 3,9% à 1 722 milliards de nairas (4,7 milliards de dollars), tandis que les dépôts de la clientèle ont augmenté de 22,5% à 3 300 milliards de nairas (9,1 milliards de dollars), comparé à2 700 milliards de nairas (7,4 milliards de dollars= enregistrés au cours de la période correspondante de 2017, reflétant une confiance accrue des clients et des canaux de service améliorés » note le document de la banque.
En outre, les fonds propres ont légèrement diminué de 4,8% pour s’établir à 502,6 milliards de nairas, reflétant l’impact de la mise en œuvre des normes internationales d’information financière 9 (IFRS 9).