Le pétrole brut provenant du centre de production de Komé dans le Sud du Tchad et transitant sur un pipeline de 1500 km environ en territoire camerounais jusqu’au terminal pétrolier du port de Kribi, a connu une évolution en 2018. Une bonne affaire pour le Cameroun puisque le droit de transit dû au pipeline Tchad-Cameroun a rapporté 30 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat, contre 27 milliards de FCFA l’année précédente, a indiqué la Société nationale des hydrocarbures (SNH), cette entreprise publique étant le bras séculier de l’Etat dans les transactions pétrolières.
Le Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) précise dans sa note que cette somme représente 40,5 millions de barils de pétrole brut enlevés au terminal Kome-Kribi 1 (KK1), en provenance du Tchad, pour un taux actualisé à 1,32106 dollar le baril. Des chiffres qui connaissent une hausse significative par rapport à l’année 2017, où ce sont 35,80 millions de barils de pétrole brut qui avaient été enlevés.
Expliquant les raisons de cette augmentation, l’Administrateur directeur général de la SNH, Aldolphe Moudiki, a souligné que depuis le 30 septembre 2018, le taux du droit de transit est passé de 1,30 dollar soit 745,94 FCFA à 1,32106 dollars, environ 758,02 FCFA par baril. Des changements a-t-il précisé « conformément à l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO). »
Ce taux sera appliqué jusqu’au 30 septembre 2023, avant que les deux parties ne décident de le maintenir ou de le changer.