Le premier atelier interactif des journalistes sur le traitement médiatique du financement des risques climatiques et des risques de catastrophes naturelles s’est tenue ce 30 mars 2019 à Addis-Abeba, dans la capitale éthiopienne.
Organisée par la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), le Département de l’économie rurale et de l’agriculture de l’Union Africaine et la Direction de l’information et de la Communication de l’UA, la rencontre vise une prise de conscience et une compréhension accrues de la structure du programme de l’ARC et du positionnement de ce programme par rapport aux systèmes de financement des risques de catastrophes naturelles en Afrique.
« Le changement climatique présente un risque important pour les pays africains, le continent étant le plus vulnérable aux sécheresses, inondations et cyclones tropicaux. Ces catastrophes liées au changement climatique fragilisent la croissance de nombreux pays et menacent aussi bien les progrès réalisés de haute lutte en matière de développement que les populations vulnérables », constate Mohamed Beavogui, le directeur général de la Mutuelle.
L’atelier intervient dans un contexte marqué par le cyclone Idai qui a atteint le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe. Il est donc normal qu’une minute de silence soit observée avant toute prise de parole. D’ailleurs, un journaliste rescapé – il se fait appeler « survivor », survivant – a saisi l’occasion pour décrire une séquence des faits. « Les vents étaient forts, les bâtiments s’effondraient et tombaient sur plusieurs centaines de km. Certains ont essayé de monter sur des toits, mais ont été emportés par le vent », se souvient Charles Mangwiro, journaliste à Radio Mozambique.
A noter que ces assises se tiennent en prélude en prélude à la septième édition de la Conférence des parties à l’ARC (CoP7) qui se tiendra à la Commission de l’Union africaine du dimanche 31 mars au lundi 1er avril.
En rappel, c’est en 2002 que l’Union africaine a créé la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) pour aider les États membres à renforcer leurs capacités en vue planifier, se préparer et répondre plus efficacement aux événements climatiques extrêmes et aux catastrophes naturelles, et ainsi préserver la sécurité alimentaire des populations vulnérables. À ce jour, 33 pays ont signé le Traité de l’ARC qui revendique, depuis 2014, une couverture d’assurance cumulée d’environ 500 millions USD.